Dans cet article, je vous présente Diogo Alves, tristement célèbre au Portugal sous le nom du Meurtrier de l’aqueduc !
Vous trouverez notamment :
- Une présentation de Diogo Alves et de ses crimes
- Les raisons de son surnom
- Des anecdotes et des faits surprenants sur ce tueur en série
- Où voir sa tête… !
- Et bien d’autres choses !
Si vous cherchez des informations sur Diogo Alves, vous allez adorer cet article.
Suivez le guide !
Diogo Alves : sommaire de l’article
Diogo Alves, 1er tueur en série de l’histoire du Portugal ?
Le Portugal est un pays calme, au climat doux et à la population accueillante. Sa capitale, Lisbonne, est d’ailleurs souvent citée comme les villes européennes offrant le meilleur cadre de vie !
Pourtant, au début du XIXe siècle, un homme a instauré presque à lui seul un climat de terreur dans la ville. Son nom ? Diogo Alves, également connu comme le Tueur de l’aqueduc.
Qui est Diogo Alves ?
Né en 1810 à Samos, en Galice (Espagne), Diogo Alves ne tarde pas à rejoindre le Portugal dès ses jeunes années. Dans un pays où les tensions entre portugais et espagnols sont permanentes, le jeune Diogo peine à trouver sa place.
Ce jeune homme, considéré comme assez simplet, ne va pas tarder à se rapprocher de malfaiteurs en fréquentant une taverne située à Palhavã, près de l’actuelle zone de 7 Rios. La tenancière, Gertrudes Maria, est une femme vicieuse et manipulatrice qui parvient à le séduire et qui l’initie à la truande. Il semblerait qu’elle l’ait poussé à commettre les assassinats qui le rendront célèbre, afin de ramener de l’argent facile.
Nous sommes en 1836 et les lisboètes vont vivre, pendant 3 ans, dans la peur.
Une série de meurtres inexpliqués
L’aqueduc des eaux libres de Lisbonne, construit au XVIIème siècle, est une merveille architecturale (que je vous invite d’ailleurs à visiter !). À l’époque, il permet aux paysans, agriculteurs, étudiants et autres habitants des quartiers nord de Lisbonne – comme Benfica – de rejoindre le centre-ville en évitant les zones sensibles.
Tous les soirs, ces individus empruntent le même chemin pour retourner à la maison après une rude journée, sans se douter qu’un homme a choisi l’aqueduc comme cachette pour les tuer et les dépouiller.
Diogo Alves dispose d’une copie de clef de l’aqueduc – et son acquisition reste encore un mystère de nos jours – et il se cache, avant d’attaquer ses pauvres victimes. Une fois le larcin commis, il les jette du haut du viaduc, situé à 65 mètres au-dessus du sol, ce qui pousse la police à croire, au départ, à une série de suicides.
Les décès s’accumulent – Diogo Alves fera 76 victimes avec ce simple modus operandi – et la peur s’installe à Lisbonne. Face à cette série noire, la police décide de fermer ce point de passage, ce qui ne va pourtant pas stopper la carrière criminelle du garçon.
La vie de larcins de Diogo Alves : d’assassinats aux vols, jusqu’à la pendaison
Obligé à changer de zone, Diogo Alves va s’associer avec d’autres clients de la taverne de sa compagne, pour se spécialiser dans les cambriolages. Ils visent les quartiers riches et les maisons des notables, qu’ils braquent, n’hésitant pas à tuer les potentiels témoins.
Le gang de cambrioleurs va cibler la maison d’un médecin du quartier de Chiado – Pedro de Andrade – connu pour sa prospérité financière. Et en profitant de la complicité du garçon de chambre du docteur, qui les laisse pénétrer dans sa chambre, ils s’attaquent à la famille de celui-ci et massacre, sans pitié aucune la mère, ses deux filles de 17 et 19 et leur frère aîné. Par chance, le père de famille est absent et échappe donc à la mort.
C’est lui qui va rapidement désigner son garçon de chambre comme le coupable évident, et mettre la police à ses trousses. Celui-ci parviendra à se cacher et à prévoir une évasion vers l’Espagne. Mais Diogo Alves l’étranglera avant qu’il ne puisse mettre son plan à exécution, pour couvrir ses arrières.
Mais la police surveille son entourage et rapidement, elle remonte jusqu’au gang, arrêtent ses membres principaux, et les jugent pour leurs crimes atroces : certains seront pendus – c’est la sentence réservée à Diogo Alves -, d’autres envoyés au bagne dans les colonies portugaises.
Faits intéressants et anecdotes sur Diogo Alves
- Contrairement aux idées reçues, il y a bien eu un autre tueur en série au Portugal avant Diogo Alves. Une femme, nommée Luisa de Jésus, qui a tué plus de 33 bébés et qui fut la dernière femme pendue dans le pays, en 1172
- Un film muet baptisé Os Crimes de Diogo Alves est sorti le 26 avril 1911 ; il est considéré comme le 1er film de fiction du Portugal !
- Malgré des preuves évidentes de sa culpabilité dans les assassinats de l’aqueduc, Diogo Alves ne sera pas jugé pour ceux-ci. Il sera pendu pour sa participation active dans le massacre de la famille De Andrade
- Diogo Alves n’est pas le dernier condamné à mort par pendaison du pays. S’il est pendu le 19 février 1841, la pendaison est restée en vigueur jusqu’en 1867 et donc, plusieurs autres condamnés à mort ont subi cette sentence
Pourquoi conserver la tête du tueur en série, à Lisbonne ?
On termine avec une anecdote assez macabre, qui fait état de la conservation de la tête décapitée de Diogo Alves. Celle-ci se trouve dans un bocal rempli de formol, au sein du théâtre anatomique de la faculté de médecine de l’Université de Lisbonne.
Sa conservation semble étroitement liée à un courant scientifique de l’époque – la phrénologie – qui présuppose que les caractéristiques mentales d’un individu pourraient être déterminées par la forme de son crâne.
La tête a donc été conservée pour être étudiée, afin de savoir comment le jeune homme a pu commettre de tels actes. On ne connait pas les résultats de cette étude, pour une science qui a depuis été rejetée. Mais la tête est encore là et parfois de sortie lors d’expositions insolites.
Bon à savoir : Si vous aimez les anecdotes, pourquoi ne pas opter pour une visite guidée de Lisbonne, en compagnie d’un guide qui vous racontera des histoires passionnantes ?
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